Des mots sur nos maux

La maladie – le mal a dit…

Nous sommes régulièrement confrontés à des événements dans notre vie qui impactent nos émotions et notre bien-être.

Malheureusement, la plupart d'entre nous n'expriment pas leurs ressentis par pudeur, par honte ou bien pour continuer à correspondre à l'image que nous nous sommes construite ou à celle imposée par la société: "un homme ne doit pas pleurer", "il ne faut pas se mettre en colère", " Ne dit pas cela car ça va faire des histoires..."...

Ces croyances (limitantes) nous empêchent de nous débarrasser de poids que l'on traîne et qui créent des nœuds émotionnels empêchant l’énergie de circuler correctement dans le corps et finissant par créer des douleurs, des maladies…

Les émotions refoulées, tout ce qui n’a pas été verbalisé ou exprimé, trouvent également une porte de sortie dans notre corps générant des symptômes physiques.

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En déclenchant des maux ou une maladie, notre corps cherche à attirer notre attention sur une émotion, dans un langage que nous n’avons pas forcément appris à décoder, trop occupés à vouloir le faire taire.

Mais le problème est que notre corps à ses limites. Il peut encaisser beaucoup jusqu'à un certain point. Lorsque celui-ci est atteint, il doit évacuer ces énergies négatives. Pour cela, il a un outil très puissant : la maladie.

Le malade n’est pas toujours conscient qu’il existe une relation entre ses émotions et son état de santé, mais il peut le comprendre. 

« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ! »

Tout ce que nous ne formulons pas oralement s’imprime dans notre corps

 

« En avoir plein le dos », « avoir la boule au ventre », « l’avoir en travers de la gorge », « avoir du mal à digérer »…

Ces expressions, anodines à première vue, nous rappellent que notre corps nous parle en permanence, mais nous l’avons oublié et nous ne pouvons donc pas l’écouter. Nous passons pourtant à côté d’une richesse incroyable d’informations sur notre relation à nous-même et aux autres. 

Cela peut faire sourire les plus cartésiens d’entre nous.

Pourtant, les médecines orientales s’intéressent à ce phénomène depuis des millénaires. 

Le lien entre corps et psyché était connu dans les médecines traditionnelles, mais a été oublié.

Aujourd’hui les thérapies inspirées de la pensée orientale, comme la méditation, le shiatsu, la sophrologie, la médecine ayurvédique, le reiki… mais également l'ostéopathie, l'homéopathie... donnent une place importante à cette écoute de notre corps.

Vu sous cet angle, la maladie n’est alors plus une « agression », mais bien une « alerte ».

Ainsi en créant la maladie, notre corps évacue ce dont il ne veut plus mais surtout, il nous fait passer un message afin de nous alerter sur ce qui ne tourne pas rond dans notre vie, entre nous et notre environnement.

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Enfermés dans des modes de vie déséquilibrés, touchés par la pollution, le bruit, le toujours plus vite, la pandémie de coronavirus n’a-t’elle pas poussé beaucoup d’entre nous à s’interroger, à nous inciter à rêver d’une existence plus douce, plus calme, plus près de la nature ? Peut-être que notre inconscient collectif nous envoyait un message : ralentissons, reprenons notre destin en main...

« Les découvertes les plus récentes en psycho-immunologie l’attestent. En tentant de lire un message derrière les maladies qui nous affectent, nous cessons de les vivre comme des calamités tombées sur nous par hasard. Nous sortons du rôle passif de patient pour redevenir acteur de notre existence. Ainsi une maladie qui remet en cause notre façon de vivre peut-elle être perçue comme l’occasion d’explorer de nouvelles habitudes, de prendre davantage soin de soi. Nous pouvons aussi l’entendre comme le signe qu’il est urgent de nous protéger d’un mode de vie trop éprouvant. » (Psychologies)

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Dans une approche corps-esprit, les blessures du passé, les émotions refoulées, les rancœurs ou les conflits non résolus peuvent être à l’origine de nombreux problèmes de santé.

Les maux d'estomac sont souvent liés à nos contrariétés.

Les maux du foie sont liés à un sentiment de colère.

Les maux du gros intestin signifient que nous retenons les choses, que nous avons du mal à évacuer.

Les problèmes respiratoires nous parlent de notre difficulté à nous protéger du monde extérieur.

Les problèmes de peau, quant à eux, parlent de notre rapport au monde extérieur, de l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfin, les allergies cutanées et respiratoires parlent également de notre rapport au monde extérieur : nous nous sentons agressés, sur la défensive face à ce monde.

Des recherches ont montré que les émotions, comme le stress, la colère, la tristesse et l’anxiété, peuvent avoir un impact sur notre santé physique et mentale. Le stress chronique, par exemple, peut affaiblir notre système immunitaire, ce qui rend notre corps plus vulnérable aux maladies. Il a été démontré que le stress prolongé contribue au développement de certains problèmes de santé.

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Bien évidemment, lorsque la maladie survient, la première chose à faire est de consulter son médecin traitant et de suivre ses recommandations, de poser un diagnostic avant d’envisager une cause psychologique et émotionnelle car, bien sûr, il ne faut pas généraliser, le problème peut être tout simplement mécanique : faux mouvement, coup de froid… mais il est important de réfléchir à ce qui se passe dans notre ressenti.

Et en parallèle de ce suivi médical, il est intéressant d'écouter le message que nous transmet notre corps. En comprenant ce qu'il a à nous "dire", nous allons pouvoir travailler sur cette problématique.

Sans pour autant faire de généralités (telle douleur = telle émotion), une approche corps-esprit nous permet d’adopter une attitude différente face à la maladie, aux douleurs, aux tensions et de nous attarder sur ce que nous ressentons, sur notre rapport au monde et aux situations vécues au lieu de simplement mettre un « pansement » sur ce qui ne va pas.

Alors que faire ?

Essayer de rechercher la situation qui nous perturbe, accepter nos émotions, nos ressentis sur les évènements difficiles qui se présentent. Mais souvent (pour ne pas dire la plupart du temps) elles viennent de notre passé et il n’est pas facile de les trouver, de les décrypter.

Cependant le lien entre les émotions et les maladies est complexe et peut varier d’une personne à l’autre. Tout le monde ne réagit pas de la même manière aux émotions et aux situations stressantes. Certains individus peuvent être plus résilients et mieux adaptés à gérer le stress, tandis que d’autres peuvent être plus sensibles et vulnérables aux effets néfastes des émotions négatives.

Les problèmes émotionnels profonds nécessitent parfois un travail psychologique.

Les praticiens de thérapies inspirées de la pensée orientale citées ci-dessus peuvent également aider à approfondir, à accompagner pour faire émerger la ou les blessures imprimées en chacun de nous.

Nous nous pencherons sur ces différentes blessures émotionnelles une autre fois...

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