L'autosabotage ou s'interdire de réussir sa vie

Pourquoi suis-je encore dans cette situation ?

Cette question peut se poser à la suite d’un échec amoureux ou d’un manque de reconnaissance dans le travail. Peut-être est-il temps de regarder les choses en face : et si c’était de l’autosabotage ?

L’auto-sabotage est un mécanisme psychique inconscient qui consiste à se conduire soi-même à l’échec alors que l’on dispose de toutes les clés pour réussir.

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Si l'autosabotage est très fréquent en amour, il sévit également dans tous les domaines de notre vie : professionnel, familial, amical, financier...

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Bien qu’il semble indépendant de notre volonté, l’autosabotage ne relève pourtant pas de la fatalité, mais plus de la victimisation avec des pensées négatives telles que « je n’ai vraiment pas de chance », « cela n’arrive qu’à moi », « qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? », « Je suis nulle, je n’y arriverai pas, ce n’est vraiment pas pour moi ».

Ni malchance ni manque de compétences, les schémas répétitifs appellent une remise en question car, au seuil d’atteindre la réalisation de leur projet, ces personnes vont donc se mettre en échec par des comportements ou actions dont ils ne sont pas conscients.

D'où vient l'autosabotage ?

Il y a de nombreuses causes possibles qu'il faut connaître pour les éviter et ainsi éliminer ce comportement.

Ces causes peuvent être :

Des croyances limitantes qui font que la personne pense qu'elle ne mérite pas le succès, l’amour ;

Une faible estime de soi ;

Des objectifs imposés par des tiers ;

La peur de l'échec, du changement, de sortir de sa zone de confort ;

Des conflits internes ;

La peur de ne pas être à la hauteur des attentes des autres.

L'autosabotage est une manifestation de toutes ou quelques unes de ces croyances basées sur des peurs qui se sont installées à un moment de leur vie et qui ont abouti à des échecs qui, au fil du temps, ont pris du poids et le pouvoir en elle.

Ces manifestations sont le symptôme de blessures plus profondes appartenant au passé, souvent à l’enfance.

Ce syndrôme repose sur nos peurs et nos doutes, et ces derniers ne surviennent pas du jour au lendemain mais se construisent dans notre histoire. Comme la peur de ne pas répondre aux attentes sociales, professionnelles, familiales…

Il est bien sûr tout à fait normal que l'on ressente toutes ces sensations lorsqu'on est sur le point de vivre de grands changements ou d'expériences dans sa vie, et nous l'expérimentons d'ailleurs tous de façon plus ou moins intense.

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Mais souvent, ces peurs sont liées à des situations ayant abouti à des échecs non digérés : « Ces échecs n’ont pas été compris dans l’enfance par une discussion , par du réconfort, de la motivation… et ils sont devenus des règles. Une blessure profonde refait surface dans la vie adulte. »

Pour éviter de raviver la blessure on va alors mettre en place ces mécanismes inconscients d’autosabotage pour ne pas avoir à se confronter à la difficulté et au risque d’échec mais du coup, on se protège aussi de réussir.

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La différence principale entre les personnes qui s'autosabotent et celles qui ne le font pas est que les premières se laissent envahir par leurs croyances négatives et la peur qu'elles ne vont pas y arriver, alors que les autres sont capables de laisser ces peurs de côté et de les surmonter.

Mais ce qui caractérise l’autosabotage c’est le fait d’avoir cette croyance « de ne pas mériter de réussir ou d’être aimé... ». C’est souvent très fortement ancré et inconscient et la personne s’en défend souvent en accusant les circonstances extérieures. Ce qui renforce souvent la croyance négative qui s’autoalimente en permanence.

De même, blâmer les autres quand les choses tournent mal c’est aussi perdre l’occasion de réfléchir à ses erreurs et de grandir grâce aux expériences vécues.

La personne peut trouver de nombreuses excuses qui justifient le fait de ne pas faire face aux changements et aux risques possibles. Ces excuses peuvent aller du manque de temps aux ressources économiques, en passant par l'âge, ou d'autres choses encore.

L’auto-sabotage va s’inscrire dans un mécanisme récurrent.

Ce déséquilibre entre les succès et les échecs est souvent repéré chez les personnes qui ont une faible estime de soi. Cela s’explique par le fait qu’elles se reconnaissent davantage dans les échecs plutôt que dans les réussites.

La personne en autosabotage a également besoin de tout contrôler mais cela ne l’aidera pas à se sentir heureux. Il lui faut pourtant lâcher prise et profiter du moment présent.

Et enfin, la dernière façon de s’autosaboter est de focaliser son énergie sur le passé, se concentrer sur les choses qui ont été accomplies ou non. Ou encore se concentrer sur tous les échecs du passé et les utiliser comme une raison pour ne pas aller de l’avant.

Il convient donc de faire la paix avec son passé pour pouvoir avancer vers ses objectifs. 

Les personnes qui souffrent de cette problématique recherchent l’auto-punition en ne répondant pas à leurs désirs et en se sous-estimant.

 

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Voici le mécanisme de l’autosabotage :

1- Blessures et traumatismes du passé. Selon le passé, le vécu, des blessures et des traumatismes se sont figés.

2- Pensées et croyances. Cela a créé des croyances et des pensées lourdes qui ont un impact sur la vie actuelle.

3- Peurs, manque de confiance en soi et estime de soi. Ces pensées et ces croyances, créent des peurs, des doutes et des blocages.

4- Auto-sabotage. Cela a créé les schémas  d’autosabotage vécus à l’heure actuelle.

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Prendre conscience de l'autosabotage peut permettre de mieux comprendre pourquoi ce mécanisme s’est mis en place.

Il est important de noter que chaque individu est unique. Des solutions peuvent fonctionner pour certains et pas pour d’autres. Consulter un professionnel est le meilleur moyen d’obtenir des solutions adaptées et personnalisées.

L’aide et le soutien d’un thérapeute peuvent être bénéfiques pour modifier les pensées négatives et remédier à son comportement de l’échec, ils peuvent aussi fortement aider à mettre au clair les situations qui bloquent et à se défaire de l'autosabotage tout en encourageant à s’épanouir.

La mise en place d’une aide thérapeutique peut être complétée par une aide énergétique qui peut apporter une sérénité profonde, redonner confiance en venant équilibrer et harmoniser l’être et le rassurer.

“Nous sabotons des opportunités dans nos vies parce qu’au fond nous croyons que nous ne méritons pas d’avoir de telles choses.”

– Taressa Riazzi - Hypnotherapist -

 

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