Le stress, mal être du siècle

Crise sanitaire, conflits armés sur le plan collectif…

Problèmes financiers, vie professionnelle et familiale sur le plan individuel…

En quelques années, le stress s’est fait une place à nos côtés au point de finir par empoisonner sérieusement la plupart d’entre nous.

On parle du mal du siècle et il serait responsable de nombreux maux.

Pourtant, à l’origine, le stress est une réaction d’adaptation de l’organisme au monde extérieur et à ses dangers. C’est même l’une des grandes fonctions de survie de l’organisme au même titre que la respiration, la digestion ou l’immunité.

Car ce mécanisme est hérité de la préhistoire : il poussait nos ancêtres à fuir ou lutter devant un danger. Et nous le retrouvons chez tous les mammifères pour assurer la survie de l’espèce.

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Mais voilà les facteurs de stress ont changé car autrefois la menace était surtout physique (prédateur, changement de température, catastrophe naturelle…) et aujourd’hui les causes du stress sont davantage psycho-sociaux, qu’ils soient négatifs : deuil, divorce, chômage…, ou positifs : naissance, mariage, déménagement…, car ils nous demandent de nous adapter à une situation nouvelle.

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Le stress peut en effet être positif à dose raisonnable et il peut améliorer nos capacités, nous permettre de nous sentir plus vivant, plus vigilant, plus motivé. Grace à lui, on peut mobiliser nos ressources pour faire face aux problèmes.

Par contre, tout le monde ne présente pas la même résistance à ses effets car ce n’est pas la situation qui détermine le niveau de stress de l’individu mais la perception qu’il en a. C’est notre manière de l’aborder qui peut la rendre stressante. Nous avons chacun des conditionnements sur ce qui est valorisé, interdit, stressant, en fonction de notre éducation et de notre culture.

D’ailleurs, les personnes perfectionnistes sont en principe plus stressées car elles ne sont jamais satisfaites de leur travail et de leurs résultats.

Mais en réalité, ce qui use le plus, c’est souvent l’accumulation permanente des stress mineurs de la vie, des soucis quotidiens et du travail dont un salarié sur deux se plaint. Sur ce dernier point, des difficultés permanentes rendent le travail complexe, peu agréable voire carrément anxiogène : exigences excessives de travail, procédures trop rigides, conflits entre collègues et/ou l’encadrement, manque de reconnaissance, peur de perdre son travail...

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A force de connaître des stress intenses et/ou répétés, la situation s’installe de manière chronique, des manifestations physiques apparaissent et le mental n’est pas épargné : tensions musculaires, maux de tête, vertiges, perte d’appétit, troubles digestifs, difficultés d’endormissement, fatigue intense, palpitations, troubles de la concentration, pensées négatives, doutes, émotions, irritabilité, difficulté de concentration et de mémorisation, crise de larmes…. Et j’en passe...

De toutes ces manifestations peuvent découler des complications : burn out, dépression, addictions, abus de médicaments, phobies, crises de panique… et même des maladies…..

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Pourtant notre époque est bien moins terrible que d’autres qui ont connu des famines, des guerres…

Mais dans notre société actuelle, axée sur le culte de la performance, de la compétition et de la perfection, le stress s’infiltre insidieusement.

En dehors des problèmes mondiaux, la société nous donne quotidiennement des motifs de stress : les attentats, la violence à l’école, le terrorisme, le climat social… accrus par le style dramatique des journaux télévisés qui nous assènent des tragédies en cascade dont la météo va bientôt faire partie...

Ces peurs viennent nourrir nos propres angoisses intérieures : notre avenir, nos enfants, la maladie, les études, la peur d’échouer...

Pourtant, quelle folie d’imaginer que la souffrance, la maladie, la violence puissent être évacuées. Nous a-t-on trop fait croire que notre monde allait être aseptisé, anesthésié ? Car l’épreuve, la destruction, la mort, font pleinement partie de la vie... Nous l'avons oublié...

 

 

Il faut donc sortir de ce mal être qui fabrique nos angoisses et ce n’est pas toujours simple.

En réponse ou face à toutes ces manifestions de stress et surtout avant de les vivre, il est important d’aider notre organisme en trouvant des solutions qui ont un effet bénéfique.

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Un stress modéré peut être soulagé par une meilleure hygiène de vie, les médecines douces comme l’homéopathie mais aussi par certaines approches qui peuvent être utilisées pour un retour à l’équilibre : la phytothérapie, la respiration et la méditation, le yoga, la relaxation, la réflexologie plantaire, la sophrologie, l’hypnose, l’énergétique, le magnétisme… et si le stress est plus important ne pas hésiter à consulter son médecin ou un psychologue.

Bien évidemment, le sport fait partie des solutions : en apaisant le physique, en fixant son attention sur soi-même, sur ses sensations, pour aller vers un apaisement psychique.

La lecture est l’une des activités qui sollicite le plus le cerveau exigeant attention, concentration, imagination et création d’un cocon protecteur et relaxant.

Et pourquoi ne pas chanter ? Le chant nécessite un travail respiratoire important qui facilite la relaxation ; le diaphragme se libère et les organes se détendent.

Le jardinage, par le fait de se rapprocher de la nature, de mettre les mains dans la terre, épanouit, repose, entre activité physique et méditation.

Dessiner, colorier pour se débrancher de nos pensées et se reconnecter à son âme d’enfant.

L’écriture permet également de prendre un temps pour soi pour se délivrer et prendre du recul, une façon de se vider la tête et le cœur.

Alors si vous vous sentez envahi par le stress, n’hésitez pas à en parler !

 

 

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